L’arborisation joue un rôle important pour l’intégration des quartiers dans le paysage. La canopée favorise la perception d’un ensemble homogène plutôt que de volumes disparates.
La plupart des règlements imposent des toitures à deux pans, parfois également l’orientation du faîte.
La latitude laissée dans le choix des pentes et des formes secondaires (noues, faîte croisé, etc.) crée un paysage de toitures très hétérogène.
Les lucarnes et tabatières, dont le nombre, la forme et les dimensions sont en général définis avec précision, ne permettent pas d’apporter le calme ou de garantir l’esthétique que les concepteurs des règlements avaient probablement imaginée.
La possibilité de l’individualisation et de la différenciation est une des qualités recherchées dans l’habitation individuelle.
L’enjeu de la densification des quartiers de villas est de réussir l’intégration de cette spécificité dans un ensemble cohérent.
Les toits plats sont souvent interdits, notamment pour des raisons esthétiques. Il est pourtant possible que des attiques à toit plat participent à la simplification du paysage des toitures, tout en favorisant l’aménagement de surfaces habitables supplémentaires.
Dans le contexte de la densification, les règlements sur les toitures ne permettent pas de garantir la cohérence du développement.
Lorsque les règlements produisent une limitation de la surface habitable au niveau des toitures, elles favorisent une augmentation de l’emprise au sol des bâtiments.
Par exemple, ne pas autoriser l’ouverture dans la toiture d’une unique grande lucarne peut empêcher la création d’un logement supplémentaire attractif par la valorisation des réserves à bâtir diffuses.
Les restrictions risquent de favoriser le remplacement des villas par des bâtiments plus imposants sans pour autant garantir leur bonne intégration.
Risques | Fiches connexes |
---|---|
Augmentation de l’hétérogénéité | |
Frein à la densification par surélévation | |
Sous-occupation des bâtiments | Nombre d'habitations |
Offre uniforme d’habitations | Types d'habitation |
Diminution de la surface de pleine terre | Hauteur des constructions |
Multiplication des opérations de démolition-remplacement |
L’aménagement d’habitations au niveau des toitures devrait être encouragé pour favoriser la densification compacte, la transformation des bâtiments existants et la valorisation de réserves à bâtir diffuses.
La possibilité de créer des logements de qualité dans les combles et les attiques permet de rétablir, pour un logement par bâtiment au moins, des relations visuelles avec le paysage qui ont été perdues par la densification du quartier.
Les règles sur les lucarnes devraient être assouplies pour permettre d’aménager des logements supplémentaires dans les toitures et améliorer ainsi la diversité de l’offre d’habitations.
Les toits-terrasses devraient être autorisés au moins sur les annexes et corps de bâtiments secondaires, habités ou non.
Autoriser les attiques à toit plat végétalisé, en retrait du volume principal, pourrait contribuer à mettre de l’ordre dans le paysage des toitures. Le volume construit serait occupé de manière plus efficace.
Pour les terrains en pente, une vue plongeante sur des surfaces végétalisées est plus agréable qu’une vue sur une surface de tuiles. Les toits plats végétalisés retiennent l’eau et améliorent le confort climatique par évaporation.
L’introduction de toits plats augmenterait dans un premier temps l’hétérogénéité des quartiers. Le calme pourrait s’installer avec le remplacement progressif et des silhouettes plus simples.
L’introduction de toits plats devrait être accompagnée d’un règlement sur les attiques. La construction de cubes sans différenciation du dernier étage devrait être évitée.
Opportunités | Fiches connexes |
---|---|
Favoriser la transformation et l’extension du bâti existant | |
Optimiser l’occupation des bâtiments | Nombre d'habitations |
Utiliser les volumes construits de manière plus efficace | |
Diversifier l’offre de logements | Types d'habitation |
Augmenter l’offre de logements | Nombre d'habitations |
Compenser la perte de la vue sur le paysage | Hauteur des constructions |
Valoriser les réserves à bâtir diffuses | Potentiel diffus |
Préserver la surface de pleine terre | Hauteur des constructions |
Harmoniser la silhouette des quartiers | Intégration dans le paysage |
Intégrer visuellement l’hétérogénéité des bâtiments | Intégration dans la pente |
Relever, développer une vision, sensibiliser, réguler | Méthode |
Avantager l’aménagement d’habitations supplémentaires dans les toitures | |
Assouplir les règles sur les lucarnes et tabatières | |
Autoriser les terrasses à toit plat pour les annexes | Visions 1 | 2 | 3 |
Accepter les toitures plates végétalisées | Visions 1 | 2 | 3 |
Réguler le retrait des attiques |
L’inclinaison des pans de toiture a un impact sur la surface utile. Des pans peu inclinés permettent de réaliser, sur des dimensions au sol identiques, une surface utile plus grande que des pans fortement inclinés (RLATC Art. 27 Hauteur des locaux).
À hauteur et surface au sol égales, un bâtiment à toit plat comptabilise une surface utile plus grande qu’un bâtiment avec un toit incliné.
La possibilité d’ouvrir des lucarnes généreuses favorise l’extension latérale des villas et l’aménagement d’habitations indépendantes dans les combles.
L’hétérogénéité des volumes, couleurs, formes de toiture et ouvertures, caractéristiques des zones villas, est plus visible dans la pente qu’en terrain plat.
Cette section s’adresse aux propriétaires d’une maison individuelle qui souhaitent la rénover/transformer pour l’adapter à leurs besoins.
Le rapport « Densification des zones villas. Une grille de référence » réalisé pour Région Morges est disponible gratuitement au format PDF.
Veuillez remplir le formulaire ci-dessous pour recevoir le fichier.
Cette section s’adresse aux communes, régions et habitant-e-s qui souhaitent être acteurs de la transformation de leur(s) quartier(s) villas.
Cette page thématique est en préparation, repassez nous voir dans quelques temps !