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Une grille de référence

Terrain en coupe

Redéfinir la notion de «terrain naturel» pour les villas

Les villas existantes ont souvent été implantées sur un terrain remanié. Les mouvements de terre ont été motivés par la topographie, par exemple pour l’aménagement d’un jardin horizontal dans une situation de pente. 

Sur terrain plat, on trouve de nombreuses constructions accolées à des buttes artificielles (voir ci-contre). Ces terrains aménagés sont aujourd’hui plantés et arborisés.

Les règlements sur les constructions se réfèrent au terrain naturel, libre de toute construction.

Un terrain aménagé situé au-dessus du terrain naturel réduit la hauteur de construction autorisée. Dans ce cas, il est avantageux de revenir au terrain naturel pour utiliser la hauteur autorisée maximale.

La référence au terrain naturel dans un quartier bâti depuis plusieurs décennies risque de provoquer d’importants mouvements de terre, de modifier le paysage du quartier et de détruire les jardins plantés.

La référence au terrain naturel favorise les opérations de démolition-reconstruction plutôt que la surélévation du bâti existant. 

Les nouvelles constructions ont souvent une emprise au sol importante et ne favorisent pas, contrairement à une surélévation de la villa existante, une densification compacte et la préservation du jardin.

RisquesFiches connexes
Mouvements de terre
Diminution de la végétationVégétation
Frein à la densification par surélévationHauteur des constructions
Multiplication des opérations de démolition-remplacement

Partout où le terrain réaménagé est planté et arborisé, il devrait être considéré comme le terrain naturel.

Maintenir le terrain aménagé ne devrait pas pénaliser les projets qui travaillent avec l’implantation existante ou proposent une densification compacte par surélévation.

Inversement, creuser le terrain aménagé ne devrait pas conférer des droits supplémentaires.

Minimiser les mouvements de terre et de stocker les terres d’excavation sur place devrait être érigé en règle.

Dans un quartier qui est construit, aménagé et planté, la référence au terrain naturel est obsolète. On pourrait définir la hauteur des constructions à partir du niveau aménagé, qu’il soit naturel ou pas. Les variations de hauteur qui en résulteraient seraient compensées par la végétation et la arborisation préservée.

Une autre variante pourrait être de définir la hauteur des constructions en fonction de la canopée.

OpportunitésFiches connexes
Diminuer les mouvements de terre
Préserver les jardinsVégétation
Conserver les plantations existantesVégétation
Préserver la surface de pleine terreImplantation des constructions
Favoriser la transformation et l’extension du bâti existant
Optimiser l’occupation des bâtimentsTypes d'habitation
Valoriser les réserves à bâtir diffusesPotentiel diffus
Relever, développer une vision, sensibiliser, régulerMéthode
Définir le point de référence de hauteur à partir du terrain aménagé
Avantager l’aménagement d’habitations supplémentaires par surélévation
Assouplir les limitations de hauteur pour l’aménagement d’habitations supplémentaires
Remplacer la hauteur maximale en mètres par le nombre d’étages admis
Introduire un indice d’occupation du sol (IOS)
Introduire un indice de pleine terre

Illustrations

Villa construite sur butte artificielle

Dessin au trait simple d'une maison avec un toit en pente et deux arbres à droite, sur un fond uni.
Le niveau du rez-de-chaussée est placé un demi-étage au-dessus du terrain naturel afin de réduire la pente d’accès au garage et les coûts de l’excavation. La terre d’excavation est conservée sur place pour aménager une sortie de plain-pied de la maison au jardin. Ce type de construction a remporté un grand succès dans les années 1960 et 1970.
Dessin au trait d'une maison simple avec un toit rouge à côté de deux arbres verts stylisés sur fond blanc.

La référence au terrain naturel dans la définition de la hauteur des constructions pénalise le bâti existant. Elle est problématique pour la valorisation des réserves à bâtir et la préservation des plantations.

Dessin au trait simple d'une maison avec un toit triangulaire et une ligne horizontale représentant le sol.

La référence au terrain naturel favorise la démolition-remplacement du bâti et du jardin.

Note La Direction générale du territoire et logement (DGTL) du canton de Vaud rappelle que, lorsqu’une modification de la mesure d’utilisation du sol est prévue pour une zone, celle-ci est considérée comme une nouvelle zone et doit répondre à la mesure A11 du PDCn et aux densités minimales préconisées. Les densités existantes peuvent toutefois être maintenues. Dans ce cas, une justification doit démontrer que les nouvelles règles (implantation, alignement, limites, distances, etc) n’augmentent en rien les capacités de construction de la zone.

Pour aller plus loin

Implantation
Continuités
Orientation
Végétation
Surfaces
Home

Quartier

Villa

Cette section s’adresse aux propriétaires d’une maison individuelle qui souhaitent la rénover/transformer pour l’adapter à leurs besoins.

Téléchargement

Le rapport « Densification des zones villas. Une grille de référence » réalisé pour Région Morges est disponible gratuitement au format PDF.

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Quartier

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